dimanche 3 août 2008

1995, Tiger Electronics -R.Zone Headgear- (US)


la R-Zone n’a aucun rapport avec la société Tiger Telematics, qui a produit la Gizmondo. Nous parlons ici de Tiger Electronics, le géant américain du jouet. Et comme vous allez effectivement le voir, le R-Zone fait plus office de jouet-gadget de vraie console de jeu. Une curiosité commercialisée au cours de l’année 1996 aux Etats-Unis.

Première mauvaise surprise : le R-Zone fonctionne avec quatre piles AAA. Le casque est très léger et avec une mousse confortable, on n'est donc pas gêné (les gens de Tiger ont eu la bonne idée de mettre les piles dans la manette et non le casque...). Enfin, pas gêné... si on ne porte pas de lunettes. Là, ce n'est pas la lentille qui est incriminée, car elle est à distance suffisante, mais le câble de la manette qui dérange atrocement la branche droite de la monture.

Au niveau de la manette, on pourra regretter qu'il ne soit pas possible de la débrancher du casque (pratique pour le transport). La machine dispose d'une croix directionnelle classique, plus de deux boutons proposant un contact à chaque extrémité, la prise en main au niveau de ces boutons est loin d'être excellente (les boutons ont des angles droits et font mal quand on appuie.). On trouve aussi des boutons secondaires comme On, Off, Start, Select, Sound et Pause. Assez marrant, un port cartouche est disponible dans la manette afin de pouvoir transporter un autre jeu lors de ses déplacement (les jeux se placent dans le casque lorsque l'on veut jouer).

Rendu visuel :
Le système se compose d'un mini-projecteur, d'un écran à cristaux liquides transparent et d'une lentille : l'image se forme sur le LCD et est projetée sur la lentille par le projecteur. Pas mal pensé. Cependant, vous risquez de ne plus rien voir dans un environnement un tant soit peu éclairé. La lentille se place devant l’oeil droit uniquement
(27 jeux sont sortis, tous par publiés par Tiger)

La durée de vie de ce produit vidéoludique aura été courte. Pourtant, Tiger aura acquis d’importantes licences pour les exploiter sur cartouches, notamment chez Sega : Virtua Fighter, Daytona USA, Panzer Dragoon et même Nights ! Citons aussi Star Wars, Men in Black, Jurassic Park.


Le gameplay est identique aux jeux électroniques de poche Tiger : plus évolué qu'un Game and Watch de Nintendo, mais toujours assez primitif et surtout moins amusant. Que reste-t-il au R-Zone, alors ? Pas grand chose finalement. La ludothèque ne comporte que peu de jeux. Ces jeux sont nuls, moches et injouables. Le son est horripilant et la manette douloureuse. Le R-Zone ne sera jamais qu'un casque de réalité virtuelle pour pauvre. Préférez-lui de loin un Virtual Boy (voire un Dynovisor, par exemple, relié à une console traditionnelle) !

Spécification technique :

Vidéo : Polycarbonite Screen deux couleurs (rouge et noir)
Prix au us : 130 dollars

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